I DO

I DO

Cette série est née d’un vertige. Le mot « mariage », dans toute sa densité, a soudainement pris trop de place. Il s’est imposé sans prévenir, comme un écho ancien, un souvenir que je n’avais pas vraiment vécu. 

Quelque chose s’est tendu, sans forme claire. Un nœud discret, mais tenace et, plutôt que de le contourner, j’ai choisi de le suivre.

 

À travers une suite d’images – diptyques, portraits, mises en scène symboliques – j’interroge ce que le mariage peut signifier aujourd’hui et pour moi.

 

La même personne traverse toute la série. Son corps est tatoué, comme le mien. J’avais envie de placer au cœur de ce rituel — souvent enfermé dans des formes lisses et attendues — Un corps qui parle autrement. Traversé d’histoires, de marques, de choix visibles. Un corps qui résiste, questionne, impose sa propre narration.

Il y a des images où elle porte une robe de mariée, mais tient un couteau, retenue par une corde.
Là, la tension est immédiate. Frontale.
Ailleurs, la robe semble plus classique, presque convenue. Mais ce sont les postures, les gestes, les silences du corps qui viennent fendre l’image attendue.

Certains diptyques accentuent les contrastes : une robe blanche d’un côté, son inverse en noir de l’autre. Des gestes amples, presque violents.
Un visage parfois effacé, figé dans une expression trouble — comme si l’image s’était déclenchée un peu trop tôt, ou un peu trop tard. Comme si plusieurs versions d’une même réalité coexistaient, sans jamais vraiment se rejoindre. 

Il y a aussi cette photographie autour du voile — une image qui pourrait venir d’un éditorial de mode, mais quelque chose dérange.

 

Et puis, dans le dernier arc,
La modèle est seins nus, casque sur les oreilles.

Le voile ici ne recouvre plus, il déploie. 

Le casque devient rempart, intimité.
Les seins ne sont pas offerts, ils sont comme un manifeste.

Il ne s’agit plus de plaire, de suivre. Il s’agit d’être.

 

La femme ici s’appelle Myriam et elle est seule sur chaque image — aucune figure autre, aucune présence extérieur — Mais ce n’est pas un manque. C’est une structure. Le corps ne joue aucun rôle. Il devient tension, matière, point d’ancrage. Il est là pour lui-même, sans autre fonction que d’exister. Et dans cet espace-là, il y a peut-être un peu de moi qui cherche à se dire autrement.

Cette série est née d’un vertige. Le mot « mariage », dans toute sa densité, a soudainement pris trop de place. Il s’est imposé sans prévenir, comme un écho ancien, un souvenir que je n’avais pas vraiment vécu. 

Quelque chose s’est tendu, sans forme claire. Un nœud discret, mais tenace et, plutôt que de le contourner, j’ai choisi de le suivre.

 

À travers une suite d’images – diptyques, portraits, mises en scène symboliques – j’interroge ce que le mariage peut signifier aujourd’hui et pour moi.

 

La même personne traverse toute la série. Son corps est tatoué, comme le mien. J’avais envie de placer au cœur de ce rituel — souvent enfermé dans des formes lisses et attendues — Un corps qui parle autrement. Traversé d’histoires, de marques, de choix visibles. Un corps qui résiste, questionne, impose sa propre narration.

Il y a des images où elle porte une robe de mariée, mais tient un couteau, retenue par une corde.
Là, la tension est immédiate. Frontale.
Ailleurs, la robe semble plus classique, presque convenue. Mais ce sont les postures, les gestes, les silences du corps qui viennent fendre l’image attendue.

Certains diptyques accentuent les contrastes : une robe blanche d’un côté, son inverse en noir de l’autre. Des gestes amples, presque violents.
Un visage parfois effacé, figé dans une expression trouble — comme si l’image s’était déclenchée un peu trop tôt, ou un peu trop tard. Comme si plusieurs versions d’une même réalité coexistaient, sans jamais vraiment se rejoindre. 

Il y a aussi cette photographie autour du voile — une image qui pourrait venir d’un éditorial de mode, mais quelque chose dérange.

 


Et puis, dans le dernier arc,
La modèle est seins nus, casque sur les oreilles.

Le voile ici ne recouvre plus, il déploie. 

Le casque devient rempart, intimité.
Les seins ne sont pas offerts, ils sont comme un manifeste.

Il ne s’agit plus de plaire, de suivre. Il s’agit d’être.

 

 

La femme ici s’appelle Myriam et elle est seule sur chaque image — aucune figure autre, aucune présence extérieur — Mais ce n’est pas un manque. C’est une structure. Le corps ne joue aucun rôle. Il devient tension, matière, point d’ancrage. Il est là pour lui-même, sans autre fonction que d’exister. Et dans cet espace-là, il y a peut-être un peu de moi qui cherche à se dire autrement.

© 2025 MERINGUEBLUE. Tous droits réservés.

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